Archive pour la catégorie 'Musique'

Quelques vidéos de la fête de la musique

Monday, August 6th, 2007

Voici quelques vidéos de la fête de la musique :

Reprise de Zombie (The Cranberries)


Reprise d’Antisocial (Trust)


Reprise de Supersonic (Oasis)


Reprise de Best of you (Foo Fighters)


Film pris à partir d’un APN : un autre monde, vers minuit


Présentation du groupe No Vices

Thursday, July 5th, 2007

Petite présentation de mon groupe de musique qui s’impose : nous sommes 5 musiciens entre 25 et 30 ans sur Paris/Banlieue est et sud. Une chanteuse (Mu), 2 guitaristes (Geoffray et Romain), 1 bassiste (Francky) et un batteur (Martin) mais qui nous quitte (trop de boulot…).

On joue essentiellement des reprises Rock - Pop/rock (Oasis, Téléphone, Cranberries, No Doubt, Ben Harper, Trust, Foo Fighters, etc.) et quelques compos toutes fraiches.

Cela fait 2 ans que l’on joue ensemble, avec 2 expériences de la scène majeures : les fêtes de la musique 2006 et 2007. Pour les photos de l’édition 2007, c’est ici :

Et pour les vidéos, en attendant le film officiel de la fête de la musique 2007 qui arrive bientôt, en voici quelques-unes en apéritif :

Et ci-dessous quelques photos extraites :

Geoffray IMG_9161.JPG IMG_9191.JPG Romain
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Enjoy !

Fête de la musique : alors, c’était comment ?

Friday, June 22nd, 2007

Et bien … super cool !!!
La pluie n’a pas pointé son nez, l’ambiance est montée petit à petit de 20h pour culminer à minuit avec un public nombreux et une horde de jeunes bien excités ;)

Cette année, on a eu moins de loozes que l’année dernière : on a juste dû racheter un support de caisse claire une heure avant le concert et seulement 1 corde cassée (bien qu’elle soit vieille de 3 jours).

Cette année, j’ai l’impression qu’il y a eu vraiment beaucoup de monde partout et que ce fut un vrai succès ! Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !

fete de la musique 2007

Fête de la musique 2007

Monday, June 18th, 2007

On rejoue cette année, au même emplacement :

Place Maubert, à partir de 20h00 (jusqu’à minuit env.).

Pour venir : métro Maubert-Mutualité (Paris 5), à deux pas de Saint-Michel et de Notre Dame de Paris.

fetemusique_placemaubert.jpg (carte)

On y joue essentiellement des reprises (+ 1 à 2 compos), du rock et du bon ! ;-)
S’il pleut, on a prévu de quoi jouer quand même (parapluie) !
Et cette année, il y aura un groupe qui jouera du blues/rock en 1ère partie, de 18h à 19h30.

Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la pluie prévue s’évanouisse en rayons de soleil !

Fête de la musique, la galère

Thursday, May 10th, 2007

Je raconte ici un enthousiasme pour jouer de la musique sur scène le 21 Juin qui s’écorne petit à petit par les difficultés pour y arriver. On s’est épuisé à sillonner la capitale, à appeler à droite et à gauche, à remplir des tas de paperasses, à rencontrer les habitants, à surfer sur le net à la recherche d’informations, à répéter sérieusement…. Jack Lang ne nous avait pas dit tout ça !
Voici ainsi un témoignage ce que c’est que “Faire la fête de la musique ! ” En route pour un petit mode d’emploi !

Affiche

Petite présentation du groupe :

Nous sommes 5 musiciens, 1 chanteuse, 2 guitaristes, 1 bassiste et un batteur. Sans aucune expérience de la scène. Nous jouons du pop/rock ensemble depuis 1 an, français et international. Dans l’esprit Oasis, Téléphone, Foo Fighters etc.
Nous sommes en Janvier 2006, près de Paris et nous projetons, tout excités, de jouer le 21 Juin 2006, sur Paris. C’est alors que commence cet amoncellement sans fin de difficultés.

Petit état des lieux :

Le niveau : heureusement, nous ne sommes pas débutants en musique. Mais il y a un monde entre jouer pour soi et ses amis au coin du feu et jouer face à un public en groupe à l’extérieur ! Va falloir bosser plus sérieusement.
La scène : la sonorisation, il faut amplifier la voix. La chanteuse chante bien (très bien même) mais bon, ce n’est pas une chanteuse d’opéra, elle a besoin d’un petit coup de pouce côté puissance ! Il faut :

  • un bon ampli
  • de bonnes enceintes
  • un bon micro de scène
  • une table de mixage, de la réverb
  • et un pied de micro

Tout ça rien que pour le chant ! Quand on débute et qu’on ne possède que le micro Karaoké offert par les parents il y a 10 ans… faut s’équiper et ça coute bonbon.

Pour les guitares, il faut :

  • de bons amplis (qui crachent) et de bonnes grattes
  • une guitare de secours (au cas où….)
  • et …. de l’entrainement !

Faut aussi une batterie et un ampli de basse (le bassiste possède déjà sa basse) mais le batteur squatte pour l’instant la batterie du local de répèt’. Nous reviendrons plus loin sur la façon d’obtenir tout ça.

Allez go ! On s’entraîne. Mais on fait quoi maintenant ?

Direction la mairie du 6ème : la dame à l’accueil : “je ne sais absolument pas comment on fait, on a juste une brochure (à la con) avec le numéro de la préfecture de police.

Direction le Web : quelques infos, pas très claires sur comment choisir un emplacement ou comment les choses se concrétisent. On se dit tous que 10 000 groupes vont jouer le 21 Juin, good luck pour savoir où jouer et où jouent les autres !

Le lieu :

Le choix du lieu est crucial. Il faut en effet que l’emplacement soit :

  • situé dans une zone populaire, peuplée, afin d’éviter l’angoisse du zéro spectacteur
  • Il faut aussi être à l’écart de la circulation automobile, à l’écart des trottoirs pour ne pas gêner les piétons (très nombreux le 21 Juin)
  • Protégé de la foule afin qu’on ne nous chourre pas du matos sans qu’on puisse bouger le petit doigt ou qu’on ne meurt pas asphyxier par un mouvement de foule ou un pavé
  • Etre à proximité d’une prise de courant
  • Il faut s’assurer qu’aucun groupe de musique n’y joue (et dans les environs pour ne pas se gêner). Evidemment, les meilleurs emplacements sont déjà pris
  • Accessible en voiture si possible

Bref, une espèce de, non pas quadrature, mais octrature de cercle. Mais c’est pas fini ! Car, chaque année, on nous fait le coup, il pleut le 21 Juin. Autant anticiper ! On commence alors à chercher un emplacement couvert. Mais exit les arcades, les marchés : car soit un groupe y est déjà depuis 20 ans, soit la préfecture nous dégage, soit le marché sera démonté. De surcroit, on a envie de jouer dans le centre de Paris pour que le public soit là et que nos connaissances viennent nous voir. Sauf installation spéciale (chapiteau par exemple), impossible de trouver un emplacement couvert. Les enquêtes de quartier nous confirment à chaque emplacement prometteur “qu’un groupe jouait là l’année dernière” (et donc est a priori prioritaire) ou que “le bar voisin a déjà réservé cet emplacement”. De repérage en repérage, la lutte…
Nous finissons par trouver un emplacement (ouf) place Maubert (bien situé) et d’après le voisinage, aucun groupe n’aurait déjà réservé. Nous sommes en avril 2006.

Le matériel :

Petit rappel de contexte : quand on joue dans un local de répétition prêté par l’école ou un organisme, tout est disponible : batterie, amplis, sono, micro etc. Mais pour la location à l’extérieur, le 21 juin, on doit se démerder tout seul !!! Il faut alors partir à la quête d’une batterie à louer pas chère, d’une sono, d’un ampli de basse (pour les guitares, on est déjà équipé). Le 21 Juin, toutes les batteries en locations sont déjà réservées, sauf les plus pourries. Génial ….. Reste alors à en trouver une ailleurs, et finalement, c’est un CE d’une entreprise qui nous sauve la mise. Idem pour l’ampli de basse. La sono, coup de pot, la famille du côté des cousins d’un musicien en avait une, et une bonne ! Ouf !! Reste à acheter un micro de scène (l’investissement vaut le coup), pour nous un SM58, et sa bonnette (qu’on a acheté le 21 juin au matin vu le vent qui soufflait ce jour-là).

SM58

A rajouter à l’achat : une table de mixage, les câbles qui manquent, les accessoires de secours (notamment une bâche s’il pleut) etc. Budget assez élevé au final.

Voir la liste complète

Le dossier pour la préfecture

Condition pour ne pas se faire éjecter par la police : avoir une autorisation de la préfecture. Un dossier blindé à remplir. C’est là qu’on se rend compte que : il faut un nom de groupe (ben ouais mais on n’en a pas) (mais c’est le plus facile), que la scène et les chapiteaux sont interdits, sauf autorisation spéciale avec un dossier Sécu béton. Pas de banderoles. Que truc muche, que machin chose, que bla bla. Bref, c’est carré, hyper restrictif => s’il pleut, on a le droit à rien du tout pour se protéger, même pas un parasol ! La sécurité des piétons prime sur tout.

Dossier

On remplit … 6 dossiers, avec à chaque fois, un emplacement différent au cas où un autre groupe aurait déjà réservé l’emplacement. On envoie tout ça à la préfecture et on doit attendre quelques semaines pour que le service technique vérifie la validité de notre emplacement et matériel.

Deux semaines plus tard : “dossier accepté” !! Youpi ! Un seul est finalement accepté, celui de Place Maubert. Ca y est, c’est la fin de nos mésaventures, go go !!

Ben kédal en fait, le pire est à venir …

L’électricité :

Voilà qui aurait dû être un point de détail et qui fut notre pire soucis ! Nous avons besoin d’une prise de courant, chacun sait qu’il n’y en a pas dans les rues. De surcroit, tous les bricolages sont à proscrire.

Eclair

La préfecture nous rassure en disant qu’EDF peut nous mettre une prise de courant ! Cooooool ! Sauf qu’on ne nous a pas dit combien ça allait couter. Renseignement pris auprès d’EDF :

  • l’installation d’une prise de courant dans la rue coûte dans les 220 euros (forfait minimal 1 mois) sous réserve que la préfecture de Paris accepte.
  • plus location d’un boitier EDF S300 (késako?)
  • plus l’accord écrit du syndicat de l’immeuble à côté duquel on joue !

Ben voyons, ça commence mal … Le bar voisin, à 10 mètres (le “café Métro” pour ne pas le citer), bien que disposant d’une prise extérieure (pour allumer son menu éclairé), refuse catégoriquement toute location de sa prise. Merci l’ami ! Surtout que les bars/restos profitent bien du 21 Juin pour faire un bon chiffre d’affaires ! Tous les magasins autour refusent, invoquant systématiquement leur assurance qui ne couvre pas ce type de service. D’autres aussi parce que leur installation électrique est pourrie et craignent pour les congélateurs (le petit chinois du coin, on l’aura deviner).
Reste 2 solutions … la copropriété de l’immeuble et le groupe électrogène.

Alors, pour ce dernier, ça coute 50 euros environ la soirée sans l’essence pour la location. Le bruit et la pollution, c’est cadeau ! On y a quand même le droit mais à condition qu’il ne gêne pas la circulation ni les piétons. Vu l’emplacement choisi, c’est mort !

Je passe sous silence ici la négociation avec la gardienne de l’immeuble qui voisine la future scène. Juste quelques extraits :

  • (elle) “l’année dernière, il y a eu du bordel devant l’immeuble, on ne veut pas de groupe !”
  • (nous) “oui mais sinon, c’est le groupe électrogène, c’est pire”
  • “bon, j’en parle à l’assurance et à l’immeuble”
  • “merde, non, pas l’assurance !”
  • “bon, on verra”
  • “Vous savez, on a besoin que d’un seul ampère, ça coute en tout pour tout 1 euro en électricité… Sinon, on sera obligé de mettre le groupe électrogène : bruit, pollution, façade noircie, etc.”

Finalement, avec un ultime argument pour convaincre, c’était bon, autour de mi-juin lorsque la gardienne nous donne son accord ! 1 mois de démarche administrative, d’enquêtes, etc.

Les répèts’ et le stress

Mi-mai 2006 : on n’est pas vraiment prêt musicalement ! On ne joue que de la soupe en répèt’, c’est pas propre, pas carré, chacun y met sa touche erratique sur chaque morceau. Le batteur, pris par son boulot, est à la rue et accumule un retard important. Pire ! Les chansons ne sonnent pas, personne n’est à l’aise techniquement. La looze. On est bien parti pour un bon bide. Heureusement, heureusement, ouf, le stress arrive telle la cavalerie. Chacun redouble d’effort, le batteur occupe ses journées entières dans le local de répétition, nous sort des merveilles de progrès. Les morceaux prennent forme de semaine en semaine, la métamorphose !! Et le miracle : le 15-20 juin, on est (presque) prêt ! On n’a pas encore notre touche personnelle, mais les morceaux passent !

Le jour J-3

Météo : il pleut le 21 juin… ben merde … on court acheter une bâche, on réfléchit à une solution (y en a pas, tout ce qui est “tente, toile, chapiteau” est interdit), on commence à boire.

Jour J-2 :

Météo : il ne ferait que nuageux avec quelques averses : vite vite, on reprend les répèts.

Jour J-1 :

Météo : il pleuvra mais l’heure de début est incertaine, en tout cas, autour de 20h-22h. “Oh les gars, on jouera dès que possible, jusqu’aux premières gouttes !” Le moral vascille, le doute s’installe. “Quoi ? Ca fait 6 mois qu’on se prépare à donf’ et il pleuvrait ? … ”

Le jour J

On croirait qu’avec tout ça, hormis la météo. c’est réglé. Ben non !!!!! Surprise à 16h quand on arrive sur place (Place Maubert) avec tout le matos à installer : un groupe est déjà en train de s’installer !! Là, le pétage de plombs commence. Armés de notre dossier de préfecture (l’autre groupe n’en avait pas), les voilà qui commencent à se défendre : “on est là depuis ce matin, chaque année, c’est comme ça qu’on fait, ça a toujours été comme ça le 21 Juin“. Bref, pas cool, on se fait chier depuis des mois pour faire ce put{#$$ de dossier administratif, à réserver l’emplacement et tout et tout, tout ça pour voir un groupe nous chourer l’air de rien la place !!!

Surtout que l’on avait surtout pas envie d’un truc : appeler la police pour régler ça. Les cours de maternelles, c’est fini ! On essaie pendant plus d’une heure par trouver des solutions pour tout le monde => on part tous à la recherche d’un emplacement alternatif pour ce groupe sans autorisation administrative. Qui fut trouvé ! Ouf ! La paix revient.
Le ventre vide, un peu stressé. La fatigue mais aussi l’excitation pointe son nez, le ciel se charge de nuages mais l’installation commence. Excitant ! Brancher un ampli à pleine puissance, un régal ! On envahit petit à petit le trottoir d’une avalanche de câbles dont on se demande si on arrivera un jour à comprendre ce qu’on fait. Le public se fait curieux, attend parfois (alors qu’on vient tout juste de poser une enceinte). Bref, tout semble aller bien !

Bon, et ce concert

Bon petit succès pour nous pour une première ! Ambiance très sympa, expérience mémorable ! Génial ! Jouer une note dans la rue, top top ! Les amis, la famille sont là aussi ! Bon, on a eu droit à l’alcoolo de service qui pourrit une chanson, à des cordes qui se pètent au moment le plus crucial du concert, à des séances d’accordages sans fin, mais globalement, ce fut excellent (en tout cas pour nous musiciens). A 23 heures, la pluie s’est mise à tomber, comme prévu. On remballe le matos dans la précipitation. A l’année prochaine !!